vendredi 4 décembre 2009

Simona Stanca

 
Les photos choisies  illustrent essentiellement trois aspects: d’abord les fractures temporelles  qui conditionnent l’animation sur le parvis (jour/soir/nuit ou bien matin /pause déjeuner/sortie bureaux ou encore week-end /semaine) , ensuite la variété d’usagers  qui  fréquentent le parvis(travailleurs des tours, touristes, habitants ,franciliens) et, en fin, les éléments artistiques (œuvres d’art, Grande Arche) qui  font de cet espace public un endroit  à part. J’ai choisi tous ces aspects pour exprimer  les diverses ambiances que le parvis de la Défense crée  surtout à travers la présence humaine qui insuffle de la vie à  cet univers de la dalle.


mercredi 2 décembre 2009

Isaline Thomas


 
 
 
 
 
 
 
 

J’ai voulu saisir avec la photographie l’ambiance du parvis, mais il n’existe pas une mais plusieurs ambiances. Cela dépend du recoin de la dalle, des personnes qui s’y présentent … mais surtout l’atmosphère change en fonction de la lumière du soleil, de son intensité ou de son inexistante. Le minéral de la dalle additionné avec l’architecture de verre donnent des reflets éblouissants au levé du jour. Dès lors que le  soleil disparait, le parvis redevient d’une froideur qu’on lui connait.
L’intérêt de cette expérience, était  de capturer photographiquement se mélange de personnes que l’on ne pense pas voir à la Défense avec  celles que l’on s’attend à voir. Bien sûr, les cols blancs sont omniprésents mais on peut y voir des retraités, des habitants, des jeunes qui viennent se retrouver ou des touristes qui  arrivent dans un lieu qu’il ne maitrise pas.  Ce brassage de population rend la Défense plus ordinaire, plus accessible qu’au premier abord…

mardi 1 décembre 2009

Myrtille Pichon


 
 
 
 
 
 
 
 
 



Ce travail de photographie à la Défense suit deux fils conducteurs.

D’une part, j’ai souhaité travailler sur les contrastes qui apparaissent entre la forme du lieu et les usages qui s’y inscrivent – qui s’y infiltrent. Le lieu étant en quelque sorte extraordinaire, du fait de son architecture en rupture avec la ville traditionnelle et de sa fonction principale de quartier d’affaires, les usages banals qui y prennent place semblent rentrer en opposition avec lui.
D’autre part, j’ai cherché à rendre compte des mouvements et des déplacements quotidiens comme d’une sorte de chorégraphie spontanée mais très déterminée, normée, qui s’établit sur la dalle. Une dynamique apparaît dans l’opposition entre les flux denses et rapides et les positions statiques, immobiles, opposition qui montrent également les différentes temporalités marquant la dalle.
Ces photos cherchent ainsi à rendre compte de la mise en scène des usages quotidiens, des déplacements et des évènements au sein de cet espace grandiose, à travers un travail sur les jeux d’ombres et de lumières et sur les différents cadres créés par l’architecture, le mobilier urbain et les diverses installations qui jalonnent la dalle.