Ce travail de photographie à la Défense suit deux fils conducteurs.
D’une part, j’ai souhaité travailler sur les contrastes qui apparaissent entre la forme du lieu et les usages qui s’y inscrivent – qui s’y infiltrent. Le lieu étant en quelque sorte extraordinaire, du fait de son architecture en rupture avec la ville traditionnelle et de sa fonction principale de quartier d’affaires, les usages banals qui y prennent place semblent rentrer en opposition avec lui.
D’autre part, j’ai cherché à rendre compte des mouvements et des déplacements quotidiens comme d’une sorte de chorégraphie spontanée mais très déterminée, normée, qui s’établit sur la dalle. Une dynamique apparaît dans l’opposition entre les flux denses et rapides et les positions statiques, immobiles, opposition qui montrent également les différentes temporalités marquant la dalle.
Ces photos cherchent ainsi à rendre compte de la mise en scène des usages quotidiens, des déplacements et des évènements au sein de cet espace grandiose, à travers un travail sur les jeux d’ombres et de lumières et sur les différents cadres créés par l’architecture, le mobilier urbain et les diverses installations qui jalonnent la dalle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire