La photographie nous aide à observer les moments qui passent trop rapidement et nous laisse un registre atemporel qui nous révèle des surprises jamais vues, sans un regard en profondeur. Cette expérience, dont nous faisions partie, nous a présenté la diversité des usagers, usages et activités. Cette période d'immersion sur le terrain a certainement contribué à une nouvelle perception, une perception plus sensible de l’espace.
Peut-être pour une question de préférence personnelle, ma première incursion dans le champ était plus concentrée sur les personnages qui composent cet espace. Je me suis intéressé à savoir qui est assis sur les marches de la grande arche à des horaires différents, qui marche à travers la dalle hors heures de pointe, qui exploite les événements, se sert du mobilier urbain, et qui entre ou quitte les métro/RER et les principaux bâtiments de ce quartier d’affaire.
Cet intérêt m’a forcé à avoir un comportement un peu invasive, afin de mieux enregistrer les expressions personneless, sans prendre la peine d'enregistrer ce qui se passait dans l’environnement. Pour cette raison, une partie importante de mes photos ne contribuerait pas à illustrer le travail de diagnostic réalisé par l’atelier. Déterminée, donc, à saisir mon objet photographique (les usagers) dans un paysage urbain, j'ai commencé à récupérer le contexte spatial dans lequel ils étaient. Par conséquence, j’ai mis une distance avec ces usagers pour prendre des photos où ces personnages participent.
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